dimanche 31 octobre 2010

Il y a des jours comme ça...

Trois phases dans cette rupture pourrie.
Je m'excuse (moi même, parce que j'adore m'excuser, et non me faire excuser) du terme "pourrie" mais je ne voyais pas d'autres adjectifs.
Pourri : Adj Masculin Singulier --> 1) Avarié, putréfié 2) décomposé

Première phase
Je ne faisais rien, je n'y croyais pas. J'ai pleuré rien qu'une fois durant cette première semaine.
Puis je me sentais vide, comme si on m'avait arraché une partie de l'estomac et par la suite, on se remet à rire, à sourire et à raconter des blagounettes. Puis on se retrouve à une soirée, l'alcool coule à flot devant nous, pleins de petits garçons autour de nous alors on succombe pour se prouver qu'on a encore un léger pouvoir de séduction. Par la suite, on est content sur le moment on a l'illusion que tout ça nous fait du bien, mais finalement vers 5heures du matin on se rend compte qu'on voudrait, que la personne qui vient de nous plaquer, quitter, larguer, de casser. Enfin. Eh bien on voudrait que cet énergumène soit à nos côtés, mais on voudrait le détester mais notre coeur (ça fait tellement connasse naïve de dire ce mot, mais c'est ce qui reflète le mieux à mon goût la situation) veut qu'il nous prenne dans ses bras.
Puis on le revois, comme un ami car bon l'air de rien on s'entend super bien avec lui alors, on accepte les soirées avec lui ou on les provoque suivant notre degré de masochisme. La première se déroule bien, la seconde aussi.
Seconde phase
Alors on se dit que c'est bon, on est guérie, on l'a oublié entant que copain et on le trouve entant qu'ami, ce qui est formidable. Mais ce qu'on ne sait pas (encore) c'est qu'on ne sera plus la fille qu'il voit le plus dans sa vie, à qui il pense le plus. On est sa pote, comme notre cher copain Julien ou Arnaud qu'on voit une à deux fois maximum dans la semaine et à qui on envoit des textos pour raconter des blagues ou annoncer qu'on est coincé dans le métro depuis une heure, histoire d'avoir un oeil attentif (bah oui le texto). Notre cher pote, on l'écoute parler de sa nouvelle meuf, on rigole quand on le voit pécho en boîte, on lui fais un check en guise de bonjour et on a trois calins dans la soirée avec des "mec jte kiffe trop", "meuf, putain jte kiffe", l'alcool parle tellement bien.
C'est vraiment la relation qu'on veut avoir cet ex? celle du copain Julien? Le voir avec une autre fille, ce n'est pas encore arrivé.

Troisième phase
La soirée commence, tout se déroule comme à son habitude, vous vous parlez peu. Puis, arrive le moment où une charmante demoiselle (plus charmante que vous évidemment sinon la torture ne serait pas drôle) se colle à votre ex, devant vos yeux. Là on se rend compte, qu'on est plus la fille, mais bel et bien la bonne copine Martine qui ne peut que subir la situation. Première réaction, on ne dit rien, lance trois regards furtifs pour vérifier si elle le suit dans le club ou non. Seconde réaction, on est trés énervés, Troisième réaction on quitte le club en ayant l'espoir qu'il nous suivra mais ça n'arrive pas, jamais. Puis la quatrième réaction, puisqu'on est plus là, on se fait des films et on a envie de pleurer.
Le lendemain, aucun message sur l'écran du portable et on se dit eh bien "chère Martine ou t'acceptes ou tu le revois plus".
Mais même si on se dit qu'il y est mieux de passer à autre chose et de ne plus le voir eh bien non tu le reverra forcément, tu vas craquer ma pauvrette !

samedi 1 mai 2010

Gagner Dix Centimètres en 2 clics


Être BELLE, GRANDE et MINCE, le rêve de toutes les filles mais deux de ces adjectifs nous pouvons y remédier car d'une, la beauté ce n'est que subjectif après tout, chacun y trouve son compte parmi un parterre de femmes. Mince, il suffit de faire du sport, de manger sans excès et de déprimer le soir devant une barre de chocolat maxi kinder. Mais être grande, c'est la "nature" qui en décide? Je ne sais pas, sûrement, après tout on grandit de notre naissance à nos vingt ans environ et puis, lorsque notre corps a décidé de s'arrêter on se regarde un soir dans un(e) Bar/soirée entourées de trois blondes/brunes ou rousses faisant 1M70 minimum avec des ballerines, et à ce moment précis, on se rend compte que nos 165 cm ne nous conviennent pas tant que ça.
Puis on rentre chez nous, on se retrouve dans notre canapé-lit qui nous fait un mal de chien, et on pense comme chaque soir avant de s'endormir mais ce qu'on oublie c'est qu'avec deux verres dans le nez (pardonnez l'expression) on réfléchie deux fois plus à des sujets superficiels (alors qu'on est persuadées que c'est une sorte de Philosophie, la nôtre en fin de compte).
On/nous est/sommes des femmes du 21ème siècle, les talons ne nous font pas peur, mais 5 ou 7 cm il faut l'avouer, c'est raisonnable on peut même passer une journée à gambader sans souffrir puis un jour, on fait deux clics sur un site , on trouve LA paire de chaussures dans une couleur voyante avec dix cm de talons et on se dit "enfin, des chaussures de dame Alice (Sophie, Laura ou Léa ou encore Marie, ou Patricia, bref notre prénom) la Pouffiasse".
Quarante euros et deux jours plus tard, la boîte est là devant nous, on ouvre et là on voit la 7ème merveille du monde, notre paire (qu'on mettra trois fois dans l'année), on attend pas une seconde pour la mettre à nos pieds, on se regarde dans la glace, on fait semblant de marcher dans la rue (alors qu'on esst dans notre appartement), puis on prend confiance "finalement dix centimètres c'est facile ou peut être que je suis simplement douée" et là, on se retourne et on court puis BAM BIM PATCH on tombe par terre, on se fait trés mal aux chevilles.

Oui on les mettra deux à trois jours dans l'année, la majorité pour aller acheter des clopes au tabac en bas de notre immeuble, mais qu'est ce qu'on sourie quand on regarde nos paires de chaussures fades de l'hiver, au milieu d'elles nos turquoises dix cm. Les belles, les fantastiques. Avec on fait 1m75, nos jambes sont amincis et on est heureuse.
Le bonheur est à la portée de tout le monde, même si il fait de choses "superficielles". Je lance ma quête spirituelle les filles